La CIB est solidaire des barreaux et veille à leurs côtés pour que l’indépendance de la profession d’avocat soit respectée et à travers la profession d’avocat, que les droits fondamentaux des citoyens soient garantis.
Aujourd’hui, une nouvelle législation émerge : celle de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme qui est susceptible de mettre en cause le secret professionnel de l’avocat et de porter atteinte aux droits fondamentaux dont les avocats sont les garants.
Grâce au projet OCWAR-M, La CIB a été invitée à prendre part au colloque organisé par le GIABA portant sur l’application des recommandations de lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme à la profession d’avocat dans les pays membres de la CEDEAO.
À l’issue de ce colloque, le GIABA qui est le maître d’œuvre dans la mise en place de ces recommandations, a invité les barreaux à établir des codes de protection professionnelle pour assurer la protection juridique de leurs membres qui, dans le cadre de leurs pratiques professionnelles ont des raisons de soumettre des déclarations d’opérations suspectes sur des clients conformément aux exigences des recommandations du GAFI.
Il a été décidé que le GIABA, Expertise France, la GIZ, la CIB et l’union internationale des Carpa devraient aider les barreaux des états membres à mettre en œuvre les mesures de LBC/FT, notamment, en organisant régulièrement des formations/réunion régionales et nationales de sensibilisation et de renforcement des capacités, en donnant des orientations, en partageant les meilleures pratiques et en intégrant les exigences de LBC-FT au cadre institutionnel des états membres.
Les travaux ont été interrompus du fait de la Covid-19 mais ont repris à l’occasion d’une réunion des bâtonniers de la CEDEAO à Dakar les 3 et 4 février 2022 qui s’est poursuivie par une réunion à Nouakchott et qui a ensuite donné lieu à des réunions à Cotonou à Lomé et prochainement dans les autres barreaux de la CEDEAO.
La CIB remercie OCWAR-M de sa précieuse contribution et le GIABA pour l’attention qu’il porte au respect des droits fondamentaux, en particulier le secret professionnel de l’avocat.
La mise en place des recommandations du GAFI aboutie à faire transférer sur les barreaux des obligations spécifiques de contrôle et de protection du secret professionnel et impliquent un renforcement de l’autorégulation de la profession d’avocat.