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Les 4 et 5 juillet 2024, la CIB était à Douala, où elle a organisé avec le barreau du Cameroun, le barreau de Louisiane et l’AHJUCAF, un colloque international sur le thème de : « la sécurité des investissements dans les systèmes de tradition juridique mixte ».

La CIB y était représentée par son Président, Maître Jean-François Henrotte, son Secrétaire général, le Bâtonnier Bernard Vatier, son Trésorier, Maître Dominique Tricaud, le Président du Conseil scientifique, Maître Laurent Poulet, le Bâtonnier Joachim Bilé Aka, membre du Conseil des Sages et ancien Président de la CIB, le Bâtonnier Patrice Monthé, Administrateur de la CIB et Président de l’UNAAC, Maître Agnès Félina Ndjambe, Administratrice de la CIB et le Directeur exécutif, Monsieur Ismael Sambare.

Les travaux ont été inaugurés par les discours du Maire de Douala, Monsieur Roger Mbassa Ndine, du Gouverneur de la région du Littoral, Monsieur Samuel Ivaha Diboua et du représentant du Ministre de la Justice, Monsieur Laurent Esso, suivi de la représentante de l’AHJUCAF et Juge à la CCJA, Madame Evelyne Hohoueto.

Les discours inauguraux ont été clôturés par le Président de la CIB, Maître Jean-François Henrotte qui a remercié le barreau du Cameroun et les partenaires qui ont contribué à la mise en place de ce colloque. Notre hôte, le Bâtonnier du Cameroun, Maître Mbah Eric Mbah nous a remercié et s’est réjoui de la collaboration entre les barreaux membres de la CIB dans le cadre d’un colloque qui a su faire tomber la barrière entre traditions juridiques de droit continental et de common law afin d’identifier les moyens d’améliorer l’accès et l’efficacité de la justice.

Les travaux se sont déroulés alternativement en français et en anglais et ont été suivis à distance par près de 150 personnes connectées. En présentiel, nous étions plus de 600 avocats et magistrats présents pour échanger sur les principes du procès équitable et le fonctionnement de la justice dans les systèmes de droit civil et common law, au regard des exemples québécois, de Louisiane, de Grande-Bretagne, du Cameroun, de France, de Côte d’Ivoire, du Niger et du droit OHADA.

Les travaux ont également porté sur les contrats d’investissements internationaux et le droit de l’arbitrage, emprunts de droit continental et de droit anglo-saxon.

Les avocats du barreau du Cameroun ont témoigné d’un intérêt tout particulier pour l’amélioration des conditions d’exercice professionnel, au regard de la relation entre les avocats et les magistrats, qui pourrait être améliorée en s’inspirant des pratiques des différents systèmes.

Ils ont par ailleurs témoigné de leur engouement pour la CIB et le Congrès de Martinique, qui aura lieu du 4 au 6 décembre 2024.

Le barreau du Cameroun qui a la particularité, d’être à la fois anglophone et francophone, nous a démontré, à l’occasion de ce colloque, que les barrières de langues et de culture juridique ne peuvent faire obstacle à la solidarité qui s’exprime entre les barreaux membres de la CIB.

La CIB tient à adresser ses remerciements et ses félicitations au barreau du Cameroun, au Bâtonnier Mbah Eric Mbah, à la Secrétaire générale du Conseil de l’Ordre, Maître Anne Yolande Ngo Minyogog et aux membres du Conseil de l’Ordre pour leur accueil chaleureux et pour la réussite de ce colloque qui a montré la force vive que représente l’unité d’un barreau.

L’histoire de notre conférence s’est également enrichie à l’occasion de la cérémonie de clôture du colloque qui accueillait, pour la première fois, un avocat du barreau du Cameroun, au statut d’avocat honoraire. Cet avocat n’est autre que l’ancien Bâtonnier Yondo Black, un des fondateurs de la CIB. En effet, le barreau du Cameroun a créé, avec 23 autres barreaux, la CIB, le 29 novembre 1985.

Le Bâtonnier Yondo Black avait rappelé l’importance de l’union des barreaux, lorsque notre profession est attaquée, lorsque les avocats sont jetés en prison ou qu’ils sont poursuivis injustement.

 

CIB Avocats

La CIB a pour objet de créer une structure de coopération entre les Barreaux de pays de tradition juridique commune, c’est-à-dire essentiellement les Barreaux francophones.

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